Notre Véhicule : Waka Iti
Introduction
Nous voudrions vous présenter Waka Iti: c’est
notre véhicule pour cette aventure. Ci-dessous, nous allons vous expliquer ce
que nous voulions accomplir, comment cela nous a guidé dans notre choix de base
de travail, et comment nous avons préparé ce fourgon pour arriver à notre but.
Entre 2001 et 2003, nous avons traversé l’océan Pacifique sur Waka Nui, notre voilier. En Maori, la langue des natifs de Nouvelle Zélande (proche du Polynésien), waka veut dire « vaisseau », et nui veut dire « grand ». Comme vous l’imaginez, lors de notre transition d’un voilier de 16 mètres vers un fourgon de moins de 6 mètres, nous avons naturellement adopté le nom de Waka Iti (iti veut dire « petit »). Donc, si vous êtes prêts à prendre le mot waka au sens large, vous saisissez l’esprit qui nous guide…
Mais faisons donc
maintenant connaissance avec Waka Iti…
Nos critères de
sélection
Lorsque nous
avons commencé à concevoir Waka Iti, nous avions trois critères apparemment
complètement incompatibles :
Tout d’abord, il
y avait la question de la place à l’intérieur. Nous avons besoin de pouvoir
faire dormir quatre personnes, cinq lorsque Damien nous rend visite, mais aussi
de pouvoir vivre à bord : four, cuisinière, réfrigérateur, réservoir
d’eau, WC, douche, table pour manger, paillasse de cuisine, évier,
garde-manger. De plus, vu que nous allions vivre dans ce véhicule pendant plus
de deux ans, nous souhaitions avoir beaucoup d’espace de rangement pour nos
affaires personnelles, pour les outils et pour les pièces détachées.
Il ne s’agit pas
ici de conduire un énorme camion impossible à garer en ville ou à faire
circuler dans les petites rues des villages asiatiques (pour aller faire les
courses). Il nous faut aussi pouvoir mettre notre véhicule dans un container de
20 pieds (6 mètres) afin de franchir l’eau sur les ferrys.
Enfin, nous
souhaitions avoir un bon degré de mobilité : nous ne voulions pas être
comme ces énormes campervans que l’on voit souvent dans les campings et qui ne
peuvent pas abandonner le bitume. Non seulement allions-nous rencontrer des
pays où toutes les routes ne sont pas goudronnées, mais nous souhaitions aussi
pouvoir explorer des endroits un peu moins courus, et Waka Iti serait notre
seul véhicule. Enfin, nous ne voulions pas excéder la limite de 3.5 tonnes (y
compris nous et nos affaires) au-delà de laquelle bon nombre d’endroits sont
exclus.
Comme vous pouvez
vous en rendre compte, le défi était sérieux !
Notre choix
Nous avons choisi comme base le Sprinter de chez
Mercedes-Benz. Les facteurs qui ont influencé la décision furent 1) le fait que
la marque est bien représentée mondialement, 2) qu’elle a une excellente
réputation de fiabilité, 3) que le Sprinter offre le meilleur compromis en
terme de taille extérieure et de place à l’intérieur, 4) qu’il est disponible
en 4x4, 5) qu’il demande très peu d’entretien (une vidange tous les 30'000 km,
et une révision tous les 60'000 km), 6) qu’il est plaisant à conduire (on n’a
pas du tout l’impression de conduire un camion), et enfin 7) qu’on en trouve
dans beaucoup de pays, où il est utilisé comme fourgon de livraison (ce qui
veut dire que l’on devrait pouvoir trouver des pièces détachées, et qu’il
attire moins l’attention).
Nous avons choisi la version à traction intégrale
permanente pour la sécurité supplémentaire offerte sur revêtement de faible
adhérence. Nous avons choisi le moteur 5 cylindres pour sa marge de puissance
additionnelle. La transmission manuelle s’impose car elle est bien plus simple
à entretenir dans les pays en voie de développement, et nous avons donc avec
regrets renoncé à la magnifique transmission Sprintshift. Le toit
« bas » s’imposait afin de pouvoir entrer dans un container (d’autre
part, la seule personne qui passe du temps debout à bord est notre
cuisinière Marie; elle mesure 1.60 mètres et ne touche donc pas le
plafond…). La suspension arrière renforcée est plus à même de résister aux
mauvais traitements des routes que nous rencontrons. Le chauffage additionnel
permet de réchauffer les troupes, de préchauffer le moteur et de fournir de la
chaleur à notre chauffe-eau. Une batterie secondaire nous fournit l’électricité
pour la vie au quotidien et sert de recours en cas de panne de batterie moteur.
Nous avons choisi une peinture bi-colore pour un compromis idéal entre un haut
clair pour combattre les rayons du soleil et un bas sombre sur lequel la saleté
est moins visible.
Nous avons choisi les sièges « confort » au vu
de la distance à parcourir et de l’état attendu des routes. De la même façon,
nous avons adopté le régulateur de vitesse (au grand soulagement de nos
chevilles droites). Nous avons enfin commandé deux portes coulissantes. Ainsi,
nous pouvons aisément provoquer un courant d’air bienvenu en ouvrant ces deux
portes.
Voyons maintenant
les éléments principaux de notre préparation…
Notre préparation
Nous avons monté un pare-buffle (ou
pare-kangourou, comme ils l’appellent en Australie) pour protéger notre moteur
et notre radiateur des impacts moyens.
Nous avons adopté
des pneus mixtes (Cooper S/T 235x75R 15 Reinforced Mud+Snow) plus à même de
quitter le goudron que les pneus d’origine. Nous avons installé deux roues de
secours sur les portes arrières.
Nous avons aussi
monté un « tuba », comme vous pouvez l’apercevoir sur les photos. Son
but est double : d’une part nous permettre de franchir des gués, d’autre
part alimenter le moteur avec de l’air moins poussiéreux. Il élimine aussi de
l’air tous les éléments solides…
Nous nous sommes
assurés d’éviter toute trappe ou autre ouverture sur la carrosserie, afin de ne
pas ressembler à un campervan. De la même façon, nos auvents (un de chaque
côté) sont indétectables lorsqu’ils ne sont pas déployés : un rail (façon
rail de grand-voile) est dissimulé dans les gouttières au bord du toit, et on y
glisse le bord des auvents.
De l’extérieur,
lorsque nous sommes en mode conduite, on n’aperçoit à l’intérieur que les
sièges et un mur de métal derrière les sièges arrières.
Sur les photos
ci-dessus, vous pouvez vérifier qu’il n’y a pas de trappes, et que les rails
pour les auvents ne sont pas très visibles. Les panneaux solaires sur le toit
sont très minces, et donc ne sont ici légèrement visibles que parce que j’étais
sur une petite colline pour prendre la photo. Aucune personne normalement
constituée ne peut les voir en passant à côté du fourgon car celui-ci fait environ
2.40 mètres de haut.
Voici à quoi
ressemblent les auvents. Ils ne sont aucunement attachés au sol, et nous
conservons donc toujours la capacité de bouger Waka Iti sans préavis.
Nous avons fait
graver le logo de notre aventure sur toutes les surfaces vitrées afin de
décourager les voleurs, car cela rend le véhicule plus difficile à revendre. De
la même façon, nous avons choisi la couleur jaune. Cette couleur a l’avantage
supplémentaire de faciliter notre recherche par une équipe de sauveteurs :
demandez à un villageois s’il a vu un fourgon jaune, et sa réponse est
probablement plus crédible que si vous lui demandiez s’il en a vu un blanc…
Dans
l’emplacement normalement occupé par la roue de secours sous l’arrière du
fourgon, nous avons installé un réservoir additionnel de 120 litres de diesel,
ce qui porte notre capacité totale à 210 litres, assez pour faire plus de 1'600
km dans la plupart des situations.
Grâce à notre
filtre, qui utilise des ultra-violets, nous pouvons non seulement accepter de
l’eau du robinet, mais aussi prendre de l’eau dans une rivière pour remplir
notre réservoir d’eau (180 litres).
Notre chauffe-eau
utilise la chaleur du moteur ou celle de notre chauffage de cabine. Il peut
aussi utiliser le courant du secteur lorsque nous sommes branchés.
Un réservoir
d’eaux usées situé sous le fourgon reçoit l’eau de l’évier, du lavabo et de la
douche.
En essayant de
tout faire entrer dans un tel petit volume, nous avons rapidement conclu qu’un campervan
typique gaspille énormément de place, juste afin de pouvoir marcher d’un bout à
l’autre. En effet, ce couloir est bien mal exploité. Nous avons donc commencé
par étudier comment réduire ce volume de couloir.
Notre première découverte fut que si l’on
était prêt à passer dehors pour aller dans la salle de bains (après tout,
n’est-ce pas ce que bon nombre de nos grand-parents faisaient à la
campagne ?), nous pouvions économiser beaucoup de place. Notre salle de
bains est donc accessible seulement par la porte arrière.
Une autre
conclusion est que les espaces de stockage consomment de la place non seulement
là où sont rangées les affaires, mais aussi en façade (pour y donner accés).
nous avons donc décidé que notre espace de rangement primaire (gros volume)
serait 1) accessible par une porte arrière, et 2) structuré en gros sacs, ce
qui permet d’atteindre un grand espace à travers une façade limitée.
Nous avons
aussi conclu que recycler les espaces serait vital pour le succés de notre
projet. Nous avons donc décidé de ré-utiliser l’espace « conduite »
(c’est-à-dire là où nous sommes assis durant la conduite) pour 1) manger et se
relaxer grâce à des sièges pivotants et une table que l’on peut mettre au
milieu, et 2) dormir grâce aux sièges qui s’allongent et offrent 3 lits.
La quatrième
conclusion est que l’espace en hauteur est en général mal utilisé lorsque l’on
dort. Nous avons donc développé des hamacs qui se déplient à partir du plafond,
et qui offrent deux lits supplémentaires.
En cas d’extrême
disette, nous pouvons même faire dormir quelqu’un sous les dossiers des sièges,
devant la cuisine. Nous pouvons donc dormir à 6, mais ne considérons toutefois
pas cela comme un mode normal…
Sur ces
principes, voyons maintenant le détail de notre aménagement : imaginez un
mur (ici représenté par une ligne épaisse) qui coupe le fourgon en deux
parties, et qui est situé environ 60 cm derrière les portes coulissantes (en
fait, juste devant les passages de roues arrières). La partie devant ce mur est
notre espace de vie, tandis que le reste est alloué à la salle de
bain et au rangement.
Juste devant le
mur, nous avons les différents « placards » de rangement d’accés facile,
et la cuisine. Si vous coupiez transversalement Waka Iti au niveau des portes
coulissantes, voici ce que vous verriez de la partie arrière. Le réfrigérateur
est a babord (à droite sur l’image, puisque vous regardez vers l’arrière).
Trois tiroirs renforcés sont situés en bas, et sont utilisés pour ranger nos
papiers ainsi que les livres d’écoles des filles. Les 4 compartiments
identiques sont partagés entre les affaires personnelles des filles et les
articles de cuisine. Les parents rangent leurs affaires personnelles dans le
compartiment en haut à gauche (tribord).
Le panneau
marqué « Dining Table » peut être enlevé et découvre une paillasse
avec un évier, un four et une cuisinière (le four est derrière la paillasse, et
dépasse dans l’espace de rangement à travers le mur). Ce panneau a un pied
attaché sur son dos, et peut être utilisé (comme vous l’aviez, j’en suis sûr,
deviné) comme table, comme indiqué cidessous :
Comme indiqué
ci-dessus, l’espace arrière est divisé entre la salle de bain (à tribord) et le
rangement (à babord). Entre les passages de roues, nous avons trois réservoirs
d’eau qui contiennent un total de 180 litres. Au dessus des réservoirs, devant
la salle de bains, nous avons notre placard technique avec le chauffe-eau, les
différentes vannes, les pompes à eau, le filtre à eau, le chargeur de batterie
et l’onduleur.
Le diagramme
ci-dessous vous montre à quoi ressemble cet espace arrière lorsque vous ouvrez
les deux portes arrières :
La cloison entre la salle de bains et le
rangement fait un coude à son extrémité arrière (transparente, près de vous sur
le schéma) afin de dissimuler le rangement lorsque l’on ouvre la porte de la
salle de bain (sur le Sprinter, la porte tribord s’ouvre d’abord). Sur ce
« panneau arrière », nous avons placé un certain nombre
d’éléments :
-
Disjoncteur
secteur et protection différentielle
-
Coupe-circuit
pour la batterie secondaire
-
Interrupteur
pour la pompe pour l’eau de rivière
-
Interrupteur
pour le chauffe-eau
-
Douchette
extérieure
-
Entrée
d’eau propre
-
Connection
pour pomper de l’eau de rivière
Sachant que nous
allions passer plus de deux ans à bord, nous avons préservé un espace de
rangement de près de 1.5 m3 pour ranger nos affaires personnelles, mais aussi de
la nourriture, des outils et des pièces détachées.
Notre four et
notre cuisinière sont alimentés en carburant diesel, car nous ne sommes pas
sûrs de pouvoir trouver du propane (combustible en général utilisé par les
campervans) partout. Ces appareils disposent d’un échappement sur le toit du
fourgon, et sont ainsi plus hygiéniques que leurs équivalents au gaz, qui eux
rejettent les gaz de combustion dans la cabine. Bon, il faut leur donner un peu
de temps pour chauffer (à l’image des appareils électriques), mais une fois
chauds, ils marchent très bien ! Il nous a fallu un peu de temps pour
trouver ces appareils, car il semble qu’il n’y ait qu’une société au monde à en
fabriquer : Wallas, en Finlande.
Nos WCs utilisent
le vide au lieu de produits chimiques. En effet, dans les pays où l’on trouve
facilement des toilettes pour vider sa cassette, les produits chimiques sont
probablement moins un problème ; en revanche dans bien des pays en voie de
développement, nous devons parfois vider notre cassette dans la nature, et
sommes donc contents de ne pas contribuer à la pollution. Nos douchettes (celle
sur le panneau arrière, et celle dans la salle de bains) sont extrêmement
efficaces (dotées d’un bouton pour arrêter l’eau) et nous aident à économiser
l’eau.
Le circuit de
refroidissement du moteur (qui est aussi utilisé par notre chauffage
additionnel) permet à un petit chauffage de réchauffer la salle de bains.
Enfin, ce circuit de refroidissement peut être utilisé pour réchauffer l’eau
dans notre réservoir d’eau afin d’éviter le gel. Ceci devrait être très utile
lors du franchissement de l’Himalaya.
Notre téléphone
de voiture (Nokia) est capable d’utiliser la carte SIM du téléphone dans notre
poche pour nous fournir un téléphone avec haut-parleur pour appeler les
grand-parents. Ceci nous permet de n’avoir qu’un numéro de téléphone, que nous
soyons dans la voiture ou ailleurs.
Notre
réfrigérateur est très efficace (il utilise un compresseur et une plaque
eutectique) et nous permet de ménager notre batterie secondaire (en effet, le
réfrigérateur est en général le plus grand consommateur de courant dans un
camper ou sur un bateau). Ce réfrigérateur est même capable de se rendre compte
que les batteries sont en train d’être chargées (que ce soit par le moteur, par
le secteur ou par les panneaux solaires) et d’en profiter pour accumuler du
froid dans sa plaque eutectique.
Nous utilisons
essentiellement des éclairages LED afin de réduire la consommation de courant. En
effet, la technologie LED consomme dix fois moins de courant que tout autre
éclairage.
Quatre panneaux
solaires sur le toit nous permettent de ne pas dépendre du secteur, ou de ne pas
avoir à faire tourner notre moteur. Jusque-là, nous n’avons pas encore branché
Waka Iti sur le secteur (alors que notre réfrigérateur est utilisé
continuellement), ce qui montre bien l’efficacité des panneaux solaires. Nous
avons choisi ces panneaux pour leur efficacité, mais aussi parce qu’ils sont
très minces, ce qui les rend invisibles.
Nous avons
installé un système de ventilation forcée qui, avec l’aide du toit ouvrant,
permet de dormir sans ouvrir les fenêtres dans les situations où il est important
de ne pas attirer l’attention. Deux extracteurs d’air solaires font circuler
l’air dans le fourgon lorsqu’il est garé au soleil, et rend le retour des
passagers plus agréable…
Bien avant de
commencer notre croisière (en 2000), nous avons converti tous nos CDs de
musique au format MP3. Nous avons donc toute notre collection (environ 450 CDs)
sur des lecteurs MP3 portables (www.archos.com).
Notre stéréo de voiture est dotée de quatre haut-parleurs et d’une entrée auxiliaire,
ce qui nous permet d’écouter notre musique sur les haut-parleurs. Nous avons en
fait cablé deux connecteurs, l’un à l’arrière, et l’autre à l’avant, afin
de rendre l’accès facile de chaque siège.
Ces appareils
Archos permettent aussi de regarder des films. Avant de commencer notre périple
sur roues, nous avons donc compressé au format MPEG4 un certain nombre de DVDs.
Cela nous permet de regarder des films, que ce soit sur le petit écran de
l’appareil, ou sur une TV lorsque nous en trouvons une.
Il n’est pas
possible de voir derrière Waka Iti depuis la place du conducteur. Pour pallier
cela, nous avons installé des senseurs de proximité dans le pare-choc arrière,
et monté une caméra de rétro-vision dans le feu de stop supérieur.
Nous avons
plusieurs prises de courant 12V. Nous avons adopté le format 12-millimètres,
qui est incomparablement meilleur que le format allume-cigare car il ne se
débranche pas sans arrêt dès que l’on quitte le bitume. Nous avons confectionné
deux convertisseurs pour brancher ces quelques appareils qui ont l’adaptateur
intégré dans une prise allume-cigare…
Nous avons
aussi deux prises 220V pour les rares systèmes n’offrant pas de solution 12V.
L’une d’elle est alimentée par le secteur (lorsque nous sommes branchés), et l’autre
par un petit onduleur.
Pour déterminer
où nous sommes, nous avons utilisé un « Navman » tant que nous étions
en Australie. Ce système offre une interface remarquable, mais ne fonctionne
que dans les endroits couverts par les cartes correspondantes. Pour le reste du
monde (et donc pour l’essentiel de notre périple), nous avons adopté un produit
offert par OziExplorer qui nous permet de scanner des cartes papier, de les
géo-référencer précisément puis de suivre notre progression en temps réel sur
l’écran d’un PC ou d’un PDA. Nous sommes ravis de ce produit.
Nous nous
sommmes dotés d’un bon système de surveillance de la batterie afin de toujours
savoir où nous en sommes en terme de charge restante.
Lorsque nous
naviguions sur Waka Nui, nous avions un jeu complet de coupe-circuits afin de
toujours pouvoir rapidement isoler un problème et de bien maîtriser la
consommation électrique. Nous avons appliqué le même principe pour Waka Iti, et
pouvons donc tout contrôler à partir du panneau électrique. Nous avons aussi
produit des schémas détaillés de notre installation afin de faciliter le
dépannage.
Notre stéréo a bien sûr une façade
amovible pour ne pas tenter les voleurs.
Durant nos années
passées en bateau, nous avons appris qu’un petit hamac est idéal pour conserver
les fruits, car cela évite les chocs et les points de pression qui contribuent
à les faire pourrir. Nous avons donc un tel hamac tendu en travers de Waka Iti.
Enfin, nous avons
trouvé une cachette dans laquelle nous dissimulons nos papiers importants, nos
cartes de crédit et notre argent liquide. Comme vous vous en doutez, nous
n’allons pas vous dire où !
Je suis sûr que
j’en oublie, mais au vu de cette liste, vous devinez que nous avons passé de
nombreuses heures à concevoir Waka Iti. Nous sommes ravis de pouvoir vous dire
que si c’était à refaire, nous ne changerions pas grand chose ! Au fur et
à mesure que nous progressons, et découvrons des choses, nous essaierons de
vous tenir au courant sur cette page.